Et un side-project de plus pour QOTSA, un !
Le groupe de rock américain Queens of the Stone Age est sans cesse avide de nouvelles expériences. En effet, chaque membre de la dernière formation des QOTSA a rejoint des projets différents. Le chanteur Josh Homme a créé Them Crooked Vultures, le guitariste Dean Fertita a rejoint The Dead Weather, le batteur Joey Castillo a rallié Josh pour Eagles of Death Metal, et voici enfin
Sweethead, élaboré par le guitariste Troy Van Leeuwen.
Sweethead est donc un groupe de rock américain formé en 2008 par Troy, qui en est le guitariste, Serrina Sims au chant, Eddie Nappi à la basse et Norm Block à la batterie, tous deux anciens membres Mark Lanegan Band. Le nom de ce groupe a été inspiré par le titre éponyme de
David Bowie en 1972. Ils ont déjà sorti un premier EP, The great disruptors, en juillet dernier. Il inclut une reprise de “Tired of Waiting for You” des Kinks. L’album éponyme est dans les bacs depuis le 2 novembre dernier.
Troy n’en est pas à sa première participation extraconjugale, puisqu’il a déjà joué dans plusieurs autres groupes : A Perfect Circle, Enemy, Eagles of Death Metal, Failure ou Mondo Generator. Quant à Serrina Sims, plutôt novice sur la scène rock, elle s’est faite remarquer grâce à sa participation sur Era Vulgaris, le dernier album en date des QOTSA.
Sweethead, c’est un mélange de références rock, stoner et grunge avec une touche de sensualité effrénée. Le tout est marqué d’une attitude plutôt décontractée.
Certains trouveront sans doute que plusieurs titres sonnent comme du Queens Of The Stone Age ; une des différences étant au niveau du chant, avec une voix s’apparentant à celle de Courtney Love ou encore Shirley Manson de
Garbage. Ce qui est sûr, c’est qu’ils s’en inspirent ; dans les titres « Turned our backs », « P.I.G », « Remote Control Boys » et « The Great Disuptors », le fantôme de Josh Homme rôde non loin de là. Par contre, lorsque les titres sont plus lents, ils ont plus tendance à se démarquer, comme dans « Amazing Vanishing Conquest », « Meet In The Road », « Other Side », et la finale « The Last Evening ».
On remarque donc quand-même une identité musicale, un peu groovy et des guitares bien présentes, mais sachant se faire discrètes quand il le faut. Attention, elles restent essentielles à l’équilibre de leur sonorité, quelque soit le style qu’ait voulu donner
Sweethead à leurs titres.
Avec cet album, ainsi que les autres précédemment cités, nul doute que lorsque les membres de QOTSA se retrouveront en studio pour un prochain enregistrement, l’association des expériences de chacun assurera très probablement un considérable opus.
A noter qu’ils sont en ce moment-même en tournée avec Them Crooked Vultures, pour qui ils assurent la première partie, en Allemagne, en Ecosse et en Angleterre. Patience, ils passeront peut-être bientôt par chez nous…
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