Neuvième album studio après quarante ans de carrière, ce
Tempozoo signe un véritable retour aux sources. Il est produit comme les précédents opus par Rainer Oleak.
Le quintette, désormais quatuor, nous revient avec un rock beaucoup plus brut avec son line up traditionnel guitare basse batterie, oh combien efficace. Le groupe a laissé de côté l'accordéon et autres joyeusetés pour se focaliser sur l'essentiel avec un son beaucoup plus spontané. Sous certains aspects, ce nouvel opus me rappelle toute proportion gardée l'album "I. L. D" sorti en 1988.
Néanmoins, ce
Tempozoo n'est pas là pour cultiver la nostalgie des fans et nous offre une sonorité et une couleur bien dans l'air du temps. Il faut dire que le rythme ne faiblit pas tout au long des 13 morceaux qui composent ce nouvel opus. Les guitares sont omniprésentes, la batterie cogne fort soutenue en cela par la guitare Basse rythmique.
Cet album a véritablement été écrit pour la scène où il devrait révéler tout son potentiel et tout emporter sur son passage.
A près de 60 ans, les petits gars de
Rockhaus n'ont pas pris une ride et leur rock non plus. Ils ont toujours ce sens inné et immédiat de la mélodie. Un pur bonheur pour tous les amoureux de la langue de Goethe.
Et que dire de la voix irrésistible de crooner de Mike Kilian. Toujours aussi juste, celle-ci ne faiblit jamais. Véritable quatrième instrument du groupe, elle apporte une chaleur et une humanité illuminant chaque compo.
L'album atterrit en douceur avec le 13eme morceau "Nullen und Einsen" qui clôture ce nouvel opus avec sa guitare folk me faisant penser à
Rod Stewart.
Finalement les quarante minutes de cette galette passent trop vite et nous donnent qu'une seule envie, celle de retrouver le groupe sur scène pour prolonger ces quelques moments de pur bonheur.
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