Them Crooked Vultures

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16/20
Nom du groupe Them Crooked Vultures
Nom de l'album Them Crooked Vultures
Type Album
Date de parution 17 Novembre 2009
Style MusicalRock
Membres possèdant cet album20

Tracklist

1. No One Loves Me & Neither Do I 05:10
2. Mind Eraser, No Chaser 04:07
3. New Fang 03:49
4. Dead End Friends 03:16
5. Elephants 06:50
6. Scummbag Blues 04:27
7. Bandoliers 05:43
8. Reptiles 04:16
9. Interlude with Ludes 03:45
10. Warsaw or the First Breath You Take After You Give Up 07:50
11. Caligulove 04:55
12. Gunman 04:47
13. Spinning in Daffodils 07:28
Total playing time 1:06:23

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Them Crooked Vultures


Chronique @ Gyroscope

05 Janvier 2010
Les supergroupes ont la cote ces temps-ci, et Them Crook Vultures, plus encore qu’un bon Dead Weather, en est la preuve irréfutable. Réunir Dave Grohl, Josh Homme et John Paul Jones sur un même projet, voilà un défi qui ferait presque passer Jack White & Co pour de l’underground. Malgré tout, le nom ne fait pas tout, et même si ces trois-là ont le don de mettre l’eau à la bouche immédiatement, il reste à voir si ce premier album est à la hauteur des folles attentes qu’il suscite.

Dès la première piste « No One Loves Me And Neither Do I », un premier soulagement, la sauce a pris entre nos trois hommes, qui, loin de la jouer « chacun pour sa gueule », ont su s’adapter pour créer un véritable ensemble, où le frontman de QOTSA s’est cependant taillé la part du lion, mais de façon naturelle semble-t-il…Le « son Homme » saute aux oreilles dès les premières notes et reste présent de bout en bout, avec une maîtrise et un côté accrocheur auxquels on ne peut rien redire, néanmoins cette prédominance nuit au duo de choc Grohl-Jones trop en retrait, et c’est bien dommage. Un tel trio pouvait laisser espérer quelque chose de totalement révolutionnaire et génial, or ce premier opus reste tout de même fortement teinté d’influences des groupes de nos trois zicos.

Malgré ce constat, il faut avouer que la musique des Them Crooked Vultures, si elle n’innove pas des masses, a le mérite d’envoyer sévère. Cet album est une démonstration de puissance, juste entrecoupée par « Interlude With Ludes », à laquelle s’ajoute la sensualité de l’Homme, pour un résultat extrêmement séduisant…mais bien difficile à cerner. En effet, on se perd dans ce fourmillement d’idées, dans ces sonorités qui se croisent sans mener nulle part, façon jam entre icônes du rock où chacun apporte ce qu’il sait faire de mieux. Embrouillant, mais le potentiel est là, et le pied que nos hommes prennent à jouer ensemble ajoute au charisme de cet album. Pourtant, ce côté un peu freestyle et cette alchimie au sein du groupe peuvent créer une barrière pour l’auditeur, qui peine à rentrer véritablement dans le trip des Vautours. Enfin, il faut bien avouer que parfois, c’est la dimension bien basique des morceaux ou l’impression d’entendre du « sous-QOTSA » qui freine l’immersion dans ce Them Crooked Vultures.

Il n’est pas difficile en revanche de se faire emporter par des titres envoûtants comme « Caligulove », morceau casi hypnotique grâce à sa rythmique implacable, son clavier psyche et cette voix presque susurrante, pleine de sous-entendus. Les sonorités orientales portent l’ensemble à ébullition, avant une retombée brutale qui permet de reprendre son souffle avant d’enchaîner sur la folle « Gunman », portée par une basse remuante à souhait mais dont le refrain lent et sombre casse le rythme et l’ambiance du morceau. Du lourd également avec « Elephants », où, après une intro bien fun ressemblant à un jeu de rapidité, s’alternent couplets pesants et refrains envolés, pour un résultat vraiment harmonieux et ludique. Sans oublier la mélodique « Scumbag Blues » qui apporte une nouvelle touche à l’album, et met en valeur le jeu de basse de John Paul Jones, qui contribue vraiment à la qualité de l’opus même s’il s’entend souvent trop peu.

De véritables pépites, donc, sur ce Them Crooked Vultures, qui n’est peut-être pas si exceptionnel et novateur, surtout connaissant les membres du groupe, mais respire le rock, la puissance, le plaisir. Un son moins brouillon pourrait également être un plus sur le prochain album, mais en attendant, imprégnez-vous déjà de celui-ci, et essayez surtout de voir le phénomène en live, pour ceux qui n’auraient pas assisté au show des Petits Pois. L’expérience doit en effet largement dépasser la prestation studio, entre l’ambiance captivante de certains morceaux et la magie de voir ces trois monstres du rock réunis sur une même scène.

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