Wish You Were Here

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19/20
Nom du groupe Pink Floyd
Nom de l'album Wish You Were Here
Type Album
Date de parution 12 Septembre 1975
Enregistré à Abbey Road Studios
Style MusicalRock Progressif
Membres possèdant cet album334

Tracklist

1.
 Shine on You Crazy Diamond (Part One)
 13:30
2.
 Welcome to the Machine
 07:26
3.
 Have a Cigar
 05:08
4.
 Wish You Were Here
 05:40
5.
 Shine on You Crazy Diamond (Part Two)
 12:22

Durée totale : 44:06

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Pink Floyd


Chronique @ Doncha

28 Décembre 2009
" Remember when you were young? You shone like the Sun ".

Wish You Were Here, oh oui, nous aussi nous aimerions que tu sois encore là.

Après le carton interplanétaire du Dark Side of the Moon, les Pink Floyd sont perdus, que faire quand -a priori- on a atteint l'objectif que nous nous étions fixés ?

On peut s'arrêter de jouer, pourquoi pas. Mais, heureusement pour nous, le groupe ne s'est pas arrêté là.
Alors il lui faut une source d'inspiration, il la trouve en la personne de Syd Barrett, un des membres du quartet original, figure de proue du psychédélisme.
Pourtant, cela ne signifie pas un retour aux sources, loin de là, le groupe persévère dans la branche progressive qu'il maîtrise à la perfection.

D'ailleurs, pour l'anecdote, Syd a été leur rendre visite, dans les studios Abbey Road, pendant les sessions d'enregistrement, celui-ci particulièrement atteint par la drogue aurait été méconnu face à leur compère dans les premiers instants...

Musicalement, l'album est calme, planant à souhait, soporifique sans doute pour certains, et Animals l'album suivant sera son opposé.
L'album est a distingué en deux parties, avec les chansons Shine On You Crazy Diamonds Part. I & II qui ouvrent et closent l'album (les initiales forment SYD).
Et puis les 3 chansons du milieu, Welcome to the Machine, Have A Cigar et le morceau-titre.

Gardons le meilleur pour la fin et parlons d'abord de ces chansons centrales.
Welcome to the Machine, qui est un peu le morceau éléctro du groupe, qui peut paraître longuette mais au final à une ambiance sombre, pesante, inquiétante.
En effet, en plus de rendre hommage à Barrett, cette chanson ainsi qu'Have A Cigar sont elles des critiques de l'industrie musicale.
Cette dernière, possède un ton plus réjouissant, et une caractéristique notable, c'est Roy Harper qui chante, un chanteur de blues qui traînait dans les studios et se chargeant du chant, devant un Gilmour et Waters se disant incapable de chanter cette chanson, tout ceci apporte un brin d'originalité dans une chanson de rock plutôt simpliste possédant un joli solo final (mais qui n'atteint pas des lumières non plus).
Enfin, l'avant dernière chanson, le morceau éponyme est l'une des plus jolies ballades du groupe, teintée au blues, une intro originale, et une superbe voix de Gilmour.

Quant aux deux chansons qui valent à elles seules l'achat de l'album (25 minutes les deux réunies en même temps !), elles font parties des meilleures du Floyd.

La première partie, après une intro douce à l'orgue fait apparaître les premières notes de guitare, et là... C'est le silence complet, parce qu'on s'incline, l'instant est trop beau pour être brisé, les notes raisonnent dans vos oreilles comme si Gilmour était tout proche de vous, le son s'éteint, et puis, surgissent de nul part, 4 accords, 4 accords qui représentent à eux seuls une description de la folie (celle de Barrett), et puis la machine se met en marche, tout le groupe nous fait décoller. Et après une partie blues qui vous donne la chair de poule, le chant de Waters peut commencer " Now there's a look in your eyes, like black holes in the sky". Magnifique, la chanson s'achève sur un joli solo de saxophone, envoûtant bien comme il faut.

La deuxième partie possède elle une intro plus longue, l'orgue, la basse, puis une ligne de guitare, et une autre, et encore une autre ! Ce qui donne, juste avant la partie chant, un instant terriblement efficace !
Le thème principal revient, la partie chantée par Waters est similaire à celle de la première partie.
On prend alors la direction de la fin de l'album, une partie plutôt enjouée, emmenée par l'orgue de Wright, avant la dernière ligne droite, qui peut être comparée à une longue marche funèbre, Syd est parti et ne reviendra plus.

Écrire cette chronique, la relire, est assez perturbante, quand on se dit que Syd Barrett est mort, en Juillet 2006, une légende du rock s'est éteinte, une de plus (tout autant difficile de rappeler que Richard Wright est également décédé le 15 Septembre 2008...).
Mais, en revenant sur l'album, vous aurez compris qu'il tient une place importante dans la discographie du Floyd.

Alors certes, cet album est une marche funèbre, certains de ses participants ne sont plus là aujourd'hui, mais cet album est vivant car sonne toujours moderne et la place qu'il tient dans nos âmes de mélomanes s'y tiendra toujours !

3 Commentaires

13 J'aime

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Krokodebil - 28 Décembre 2009: Je sais pas pourquoi, mais quand j'ai vu qu'une chronique de cette album avait été ajoutée, j'ai su que tu l'avais faite ^^

Bref une belle chronique peut être un peu sévère avec les deux oubliées de l'album (Have a Cigar et Welcome to the Machine) mais c'est mon point de vue (j'aime tellement Welcome to the machine en fait ^^' )

Laisse moi juste les premiers albums de ce groupe (au moins Medlle, Ummagumma, Saucerful, Atom et Piper =D ) j'ai très envie de les chroniquer ^^
Krokodebil - 19 Mars 2011: C'est la durée des morceaux qui fait ça ^^
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