Saga avait en revanche un train d'avance sur les années quatre-vingt. En débutant sa prolifique carrière par un quasi sans-faute avec cinq albums entre 1978 et 1983, Saga allait marquer son époque avec un rock progressif fortement imprégné de claviers et plus direct que celui de la décade précédente, grâce aux guitares incisives de Ian Crichton et à la voix maniérée de Michael Sadler.
Après la gloire vinrent les années de disette, marquées par d'innombrables départs, des albums très en deçà de la qualité attendue et un style parfois méconnaissable. Ce n'est qu'en 1995, avec un concept album atypique, Generation 13, que le groupe se reforme réellement. Depuis 1999, les trois derniers albums de Saga reviennent à la formule qui les a fait connaître et apprécier, avec un certain succès. Le groupe reprend d'ailleurs une idée originale qu'il avait utilisée dès ses débuts : égrener dans le désordre les chapitres d'une même histoire, à raison de trois par albums. Sur la tournée 2003, les Canadiens ont même offert à A.C.T., un jeune groupe suédois, fan de Saga et par ailleurs très prometteur, d'ouvrir pour eux. Un état d'esprit conquérant et une dynamique positive semblent donc désormais animer la formation.
Source : progressia.net
Arrivé trop tard pour marquer la décennie soixante-dix,