Commençons, comme de rigueur, par une présentation du groupe, puisque vous êtes un nouveau groupe aux yeux des auditeurs français !
Joseph : Le groupe a été formé pendant nos années de lycée. Jécrivais des chansons et la plupart sétait rencontré très jeunes, à lécole, quand nous avions 14 ans en fait ! Nous reprenions des groupes, comme la plupart des jeunes formations, puis nous avons commencé à enregistrer quelques chansons avec du vieux matos trouvé ici et là. Le style est venu tout seul et reflétait vraiment ce que lon aimait faire. Sur notre premier album, certaines chansons datent de cette jeune époque et ont finalement plus de cinq ans, ce qui montre que les bases étaient déjà là !
Ce qui a du être ensuite trouvé, cest un nom de groupe ; une petite explication face à un tel mystère ?!
Joseph : Sur tout lalbum, il y a une sorte de dualité entre ces deux instruments, comme un combat
La batterie gagne-t-elle ?!
Matthew : Jessaye ! Je joue le plus fort possible (rires). Mais ce nest pas suffisant !
Votre premier album, Why There Are Moutains arrive en France, un an après sa sortie américaine. Est-ce un choix de la part du groupe ?
Joseph : En fait, il nintéressait personne (rires) !
Matthew : Il a fallu tout recommencer à zéro pour lEurope, entre le label, la distribution, etc. Ce qui nous a pris beaucoup de temps. Fort heureusement,
Joseph : Le groupe a été formé pendant nos années de lycée. Jécrivais des chansons et la plupart sétait rencontré très jeunes, à lécole, quand nous avions 14 ans en fait ! Nous reprenions des groupes, comme la plupart des jeunes formations, puis nous avons commencé à enregistrer quelques chansons avec du vieux matos trouvé ici et là. Le style est venu tout seul et reflétait vraiment ce que lon aimait faire. Sur notre premier album, certaines chansons datent de cette jeune époque et ont finalement plus de cinq ans, ce qui montre que les bases étaient déjà là !
Ce qui a du être ensuite trouvé, cest un nom de groupe ; une petite explication face à un tel mystère ?!
Joseph : Sur tout lalbum, il y a une sorte de dualité entre ces deux instruments, comme un combat
La batterie gagne-t-elle ?!
Matthew : Jessaye ! Je joue le plus fort possible (rires). Mais ce nest pas suffisant !
Votre premier album, Why There Are Moutains arrive en France, un an après sa sortie américaine. Est-ce un choix de la part du groupe ?
Joseph : En fait, il nintéressait personne (rires) !
Matthew : Il a fallu tout recommencer à zéro pour lEurope, entre le label, la distribution, etc. Ce qui nous a pris beaucoup de temps. Fort heureusement,
nous y sommes arrivés !
Avec ce premier album, sombrant dans un rock tourmenté, on a limpression de voyager tout au long de lécoute.
Matthew : Avec cet album, nous voulions une pièce principale, composée de différentes perturbations, en quelque sorte.
Joseph : Chaque chanson communique entre elles. Elles sont toutes liées pour former une unique chanson, et ce dès le premier titre « And The Hazy Sea ».
Matthew : De ce fait, tu ne peux pas écouter des pistes au hasard, il faut les écouter dans lordre, du début à la fin. Elles ont toute une cohérence et se complètent entre elles.
Joseph : Cest aussi pour cette raison que nous avons pris beaucoup de temps pour faire cet album. Car il a demandé énormément de travail. A contrario, nous avons déjà trois chansons pour notre prochain album ! Nous prendrons le temps de se poser aux Etats-Unis pour le composer dans le calme.
Au-delà des comparaisons habituelles, on entend souvent celle de Mogwai pour votre musique. Etes-vous daccord avec ça ?
Joseph : Je ne connais pas si bien ce groupe. Je nai quun seul album, que jai téléchargé (rires) ! Non, sérieusement, jencourage cette démarche du téléchargement pour découvrir des groupes et des albums. Si tu tombes vraiment amoureux dune musique, tu lachèteras, cest mon point de vue. Cest comme ça que notre album a démarré, grâce au téléchargement. Cest une réalité à laquelle il faut se faire, de toute façon.
Avec ce premier album, sombrant dans un rock tourmenté, on a limpression de voyager tout au long de lécoute.
Matthew : Avec cet album, nous voulions une pièce principale, composée de différentes perturbations, en quelque sorte.
Joseph : Chaque chanson communique entre elles. Elles sont toutes liées pour former une unique chanson, et ce dès le premier titre « And The Hazy Sea ».
Matthew : De ce fait, tu ne peux pas écouter des pistes au hasard, il faut les écouter dans lordre, du début à la fin. Elles ont toute une cohérence et se complètent entre elles.
Joseph : Cest aussi pour cette raison que nous avons pris beaucoup de temps pour faire cet album. Car il a demandé énormément de travail. A contrario, nous avons déjà trois chansons pour notre prochain album ! Nous prendrons le temps de se poser aux Etats-Unis pour le composer dans le calme.
Au-delà des comparaisons habituelles, on entend souvent celle de Mogwai pour votre musique. Etes-vous daccord avec ça ?
Joseph : Je ne connais pas si bien ce groupe. Je nai quun seul album, que jai téléchargé (rires) ! Non, sérieusement, jencourage cette démarche du téléchargement pour découvrir des groupes et des albums. Si tu tombes vraiment amoureux dune musique, tu lachèteras, cest mon point de vue. Cest comme ça que notre album a démarré, grâce au téléchargement. Cest une réalité à laquelle il faut se faire, de toute façon.
Enfin bref, Mogwai !
Matthew : Comment tu appellerais leur musique, toi ?
Joseph : Hum, du post-rock, jimagine. Si les auditeurs voient une affiliation, cest uniquement dans lambiance, et pas dans la musique, je pense. A côté de ça, je ne connais que Mr Beast
Aucun problème, je trouve ce petit discours sur le téléchargement bien plus intéressant quun débat sur Mogwai, finalement (rires). Pour en revenir à votre actualité, vous donnez votre premier concert parisien demain soir (le 24 novembre, ndl).
Joseph : Tout à fait. Comment est celle salle, dailleurs ?
Le Nouveau Casino est parfait pour une première date à Paris. Cest une salle très réputée avec une bonne ambiance. Vous verrez
Joseph : Mais, en tout cas, nous y allons confiants. La dernière fois où jétais vraiment effrayé, cétait pour le Pitchfork Music Festival à Chicago ; on jouait devant 60.000 personnes. Depuis ce jour, je ne suis plus effrayé daucune scène (rires). Mais je suis très excité de jouer enfin sur une scène parisienne.
Matthew : Cest aussi très excitant daller dans autant de pays et de découvrir toutes ces salles. Cest toujours autant surprenant de voir que des gens se déplacent vraiment pour nous voir !
Joseph : Avec la génération internet, les gens passent vite à autre chose, et cest pour cette raison que de voir des personnes se souvenir de nous et venir nous voir encore et encore, cest toujours incroyable.
Matthew : Comment tu appellerais leur musique, toi ?
Joseph : Hum, du post-rock, jimagine. Si les auditeurs voient une affiliation, cest uniquement dans lambiance, et pas dans la musique, je pense. A côté de ça, je ne connais que Mr Beast
Aucun problème, je trouve ce petit discours sur le téléchargement bien plus intéressant quun débat sur Mogwai, finalement (rires). Pour en revenir à votre actualité, vous donnez votre premier concert parisien demain soir (le 24 novembre, ndl).
Joseph : Tout à fait. Comment est celle salle, dailleurs ?
Le Nouveau Casino est parfait pour une première date à Paris. Cest une salle très réputée avec une bonne ambiance. Vous verrez
Joseph : Mais, en tout cas, nous y allons confiants. La dernière fois où jétais vraiment effrayé, cétait pour le Pitchfork Music Festival à Chicago ; on jouait devant 60.000 personnes. Depuis ce jour, je ne suis plus effrayé daucune scène (rires). Mais je suis très excité de jouer enfin sur une scène parisienne.
Matthew : Cest aussi très excitant daller dans autant de pays et de découvrir toutes ces salles. Cest toujours autant surprenant de voir que des gens se déplacent vraiment pour nous voir !
Joseph : Avec la génération internet, les gens passent vite à autre chose, et cest pour cette raison que de voir des personnes se souvenir de nous et venir nous voir encore et encore, cest toujours incroyable.
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interview réalisée par Elisa
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