Pourrais-tu me faire un bref retour sur les débuts du groupe, les grandes étapes si je puis dire depuis la création d’Headcharger ?
Romain : Alors Headcharger est né des cendres du groupe Doggystyle en 2004. Le groupe évoluait dans un registre plus « hardcore », mais on a évolué musicalement, on s’est donc dit que changer de nom serait plutôt bienvenu! Seb (chant), Guillaume (batterie), Antony, David (guitare), et moi (basse), on a donc enregistré notre premier album « Headcharger » dès 2004 puis le 2ème, « Watch the Sun » en 2007, et finalement, on vient de sortir notre 3eme album « The End Starts Here » en cette fin de janvier 2010. Depuis les débuts d’Headcharger, le line-up n’a pas changé. On est aussi passé d’un premier album autoproduit, pour arriver sur Customcore Records (None Shall Be Saved, Welcome to Miami…) avec le second, et nous venons d’intégrer une plus grosse structure, XIII BIS Records (Nine Inch Nails, L’Esprit du Clan, Ziggy Marley, Fiction Plane…) pour ce dernier album !!!
Le titre de votre dernier opus, The End Starts Here, peut être interprété par rapport à votre histoire. Penses-tu que cet album représente une nouvelle page de la carrière du groupe ?
Sebastien : Absolument. Beaucoup de choses ont changé pour nous avec ce nouvel opus. On a changé de label, de tourneur...Et surtout nous sommes aujourd'hui un groupe complètement décomplexé. J'aime à entendre que « The End Starts Here » est un album de hard-rock burné. Tu vois, on s'est réellement appliqué sur les compos en essayant de leur donner un côté mélodique. Et puis le son, en général, est aussi plus organique. Nous avons travaillé dans ce sens et, c'est cet ensemble de choses qui font qu'il y a eu Headcharger avant et ce « The End Starts Here ».
Cela fait quelques jours maintenant que The End Starts Here est sorti, quels sont les premiers retours que vous en avez ?
Romain : Comme tu le dis, l’album vient juste de sortir, ça fait seulement 2 semaines, mais les retours sont très bons. La presse écrite nous suit, elle apprécie notre nouveau disque, et les webzines sont aussi très enthousiastes. Les critiques sont très bonnes en général, et ils ont tous compris notre cheminement, et notre évolution… Ça fait énormément plaisir, et c’est très motivant. De plus, les programmateurs de concerts nous suivent, et ça se ressent sur le nombre de dates de concert prévues sur notre planning. On a de plus en plus de concerts, et ça c’est vraiment cool. Les radios aussi nous suivent, on est programmé dans pas mal de radios en playlist… ça veut donc dire que le disque est apprécié!!! C’est du tout bon quoi !!!
Et toi, comment as-tu vécu l’enregistrement de ce dernier album ?
Romain : Ça a été, comme pour les deux précédents, une expérience très enrichissante. On a bossé comme des fous, et ça nous a permis de progresser, tant dans nos instruments respectifs que dans notre approche du son que l’on souhaitait avoir. Comme on a eu pas mal de temps (plus que pour les 2 autres), c'est-à-dire, en gros un mois de prises son, et 3 semaines pour le mixage, on a pu essayer pas mal de choses : sur le son en général, mais aussi sur les arrangements. On a expérimenté des choses, certaines n’ont pas été retenues, mais d’autres ont très bien fonctionné… Cela nous a permis d’arriver à un album plus abouti. On en est très fier ! Nous nous sentons meilleurs musiciens, avons appris un paquet de choses… et on a pu bosser un son, sur chacun de nos instruments, pour retranscrire au mieux tout cela en live!!! Le travail paye en somme.
Sebastien : Le studio est toujours un moment important pour nous, même si le live reste notre priorité. En fait nous avons passé trois mois au studio de Souleuvre avec Antony notre guitariste pour les prises son et Guillaume Doussaud au mix qui s'occupe de notre son pour le live. Nous avons décidé de faire ce « The End Starts Here » entre nous. Une sorte de cloi
Romain : Alors Headcharger est né des cendres du groupe Doggystyle en 2004. Le groupe évoluait dans un registre plus « hardcore », mais on a évolué musicalement, on s’est donc dit que changer de nom serait plutôt bienvenu! Seb (chant), Guillaume (batterie), Antony, David (guitare), et moi (basse), on a donc enregistré notre premier album « Headcharger » dès 2004 puis le 2ème, « Watch the Sun » en 2007, et finalement, on vient de sortir notre 3eme album « The End Starts Here » en cette fin de janvier 2010. Depuis les débuts d’Headcharger, le line-up n’a pas changé. On est aussi passé d’un premier album autoproduit, pour arriver sur Customcore Records (None Shall Be Saved, Welcome to Miami…) avec le second, et nous venons d’intégrer une plus grosse structure, XIII BIS Records (Nine Inch Nails, L’Esprit du Clan, Ziggy Marley, Fiction Plane…) pour ce dernier album !!!
Le titre de votre dernier opus, The End Starts Here, peut être interprété par rapport à votre histoire. Penses-tu que cet album représente une nouvelle page de la carrière du groupe ?
Sebastien : Absolument. Beaucoup de choses ont changé pour nous avec ce nouvel opus. On a changé de label, de tourneur...Et surtout nous sommes aujourd'hui un groupe complètement décomplexé. J'aime à entendre que « The End Starts Here » est un album de hard-rock burné. Tu vois, on s'est réellement appliqué sur les compos en essayant de leur donner un côté mélodique. Et puis le son, en général, est aussi plus organique. Nous avons travaillé dans ce sens et, c'est cet ensemble de choses qui font qu'il y a eu Headcharger avant et ce « The End Starts Here ».
Cela fait quelques jours maintenant que The End Starts Here est sorti, quels sont les premiers retours que vous en avez ?
Romain : Comme tu le dis, l’album vient juste de sortir, ça fait seulement 2 semaines, mais les retours sont très bons. La presse écrite nous suit, elle apprécie notre nouveau disque, et les webzines sont aussi très enthousiastes. Les critiques sont très bonnes en général, et ils ont tous compris notre cheminement, et notre évolution… Ça fait énormément plaisir, et c’est très motivant. De plus, les programmateurs de concerts nous suivent, et ça se ressent sur le nombre de dates de concert prévues sur notre planning. On a de plus en plus de concerts, et ça c’est vraiment cool. Les radios aussi nous suivent, on est programmé dans pas mal de radios en playlist… ça veut donc dire que le disque est apprécié!!! C’est du tout bon quoi !!!
Et toi, comment as-tu vécu l’enregistrement de ce dernier album ?
Romain : Ça a été, comme pour les deux précédents, une expérience très enrichissante. On a bossé comme des fous, et ça nous a permis de progresser, tant dans nos instruments respectifs que dans notre approche du son que l’on souhaitait avoir. Comme on a eu pas mal de temps (plus que pour les 2 autres), c'est-à-dire, en gros un mois de prises son, et 3 semaines pour le mixage, on a pu essayer pas mal de choses : sur le son en général, mais aussi sur les arrangements. On a expérimenté des choses, certaines n’ont pas été retenues, mais d’autres ont très bien fonctionné… Cela nous a permis d’arriver à un album plus abouti. On en est très fier ! Nous nous sentons meilleurs musiciens, avons appris un paquet de choses… et on a pu bosser un son, sur chacun de nos instruments, pour retranscrire au mieux tout cela en live!!! Le travail paye en somme.
Sebastien : Le studio est toujours un moment important pour nous, même si le live reste notre priorité. En fait nous avons passé trois mois au studio de Souleuvre avec Antony notre guitariste pour les prises son et Guillaume Doussaud au mix qui s'occupe de notre son pour le live. Nous avons décidé de faire ce « The End Starts Here » entre nous. Une sorte de cloi
sonnement qui nous a fait du bien. On voulait un truc qui nous ressemble et se recentrer sur ce qui fait la force d'Headcharger. Les quelques oreilles extérieures qui ont participé à l'album sont Matthieu Lechevalier (My Ruin, Eths...) qui a travaillé avec Guillaume pour les prises batteries et Flo notre backliner pour son oreille attentive.
Donne-moi un adjectif qui caractérise au mieux The End Starts Here.
Romain : perso, je dirais HEAVY !
Sebastien : Hell Yeah Baby !!! Ça fait trois mais je m'en fous ça colle...
Quelles sont vos principales influences quand vous composez ?
Romain : Au moment de la composition, on essaye de ne pas trop se focaliser sur ce que l’on a pu écouter… Ça évite de nous influencer ! On essaye avant tout de faire ce qui nous plait, en prenant des risques, en tentant des choses ! On est tous différents au sein du groupe en thème d’affinité musicale, ça va du hardcore/ métal, en passant par la pop ou le hip hop… Donc si on devait mettre tout ça ensemble, ça risquerait de faire quelque chose de trop disparate… Alors, on ne se pose pas de questions, on a un bon riff, et on cherche autour ce qui peut être le meilleur ! Il n'y a pas de règles précises, on aime se renouveler, on aime essayer et après on fait le tri… A la base, on avait quasiment 20 morceaux de composés pour le nouvel album, et tu vois, on en a gardé 13 pour l’album, et un en plus, pour les différentes compilations… Les autres sont tout simplement partis à la poubelle, car ils ne nous convenaient pas, et surtout, ne s'intégraient pas à la tracklist de l’album, mais aussi à nos goûts ! On préfère composer beaucoup et choisir ensuite les meilleurs, plutôt que de se focaliser sur 12 titres, et tenter de les améliorer au fur et à mesure, sans être sûrs de parvenir à un résultat satisfaisant !
Depuis quelques années la renommée d’Headcharger monte en flèche. Que pensez-vous apporter de nouveau sur la scène rock/metal ?
Romain : C’est vrai que c’est assez cool, on a une bonne marge de progression et de reconnaissance. On nous suit de plus en plus, et on touche encore plus de personnes, c’est vraiment grisant, et ça nous permet de rester très motivés ! Je ne sais pas ce que l’on peut apporter de plus… c’est assez dur de répondre à ça ! Ce que je peux te dire c'est que l’on fait notre musique avec sincérité, que l’on n’essaye pas de suivre les modes ou les grandes tendances, même si bien sûr, on pratique une musique actuelle, et donc que l’on peut rapprocher de celle de certains groupes. Après, si influences il y a, elles seraient plutôt anglo-saxonnes (américaines ou anglaises), donc on apporte quelque chose de différent dans la scène française… On a un son un peu différent de la scène metal en général, on veut un gros son, mais pas un gros son froid, comme beaucoup de productions metal, il faut que ça se rapproche le plus de notre sonorité en live ! La grosse différence serait peut-être notre approche de comment doit sonner le groupe, en live et sur album !
Faites-vous déjà des adeptes à l’étranger ? Et pensez-vous à vous produire hors de France ?
Romain : Ça commence doucement à prendre à l’étranger, on a déjà des fans dans les pays frontaliers de la France, et quelques-uns aussi répartis dans le monde. Mais bon, on a aussi déjà joué en dehors de notre pays, c'est-à-dire en Belgique, en Suisse, au Luxembourg…. On a donc déjà un peu avancé dans ces pays là ! Après, de par notre musique, on s’adresse aussi au public anglo-saxon, car on chante en anglais et on pratique un style de musique plutôt connu dans ces pays ! Alors oui, on essaye un max de s’exporter à l’étranger. Et ça commence à payer : on a un tourneur pour la Belgique (Intersection Booking) et un pour la Suisse (Sweet Life Booking), donc ça sera plus facile à l’avenir de se produire dans ces pays… et ça nous rapproche aussi de l’Allemagne, des Pays Bas… qui o
Donne-moi un adjectif qui caractérise au mieux The End Starts Here.
Romain : perso, je dirais HEAVY !
Sebastien : Hell Yeah Baby !!! Ça fait trois mais je m'en fous ça colle...
Quelles sont vos principales influences quand vous composez ?
Romain : Au moment de la composition, on essaye de ne pas trop se focaliser sur ce que l’on a pu écouter… Ça évite de nous influencer ! On essaye avant tout de faire ce qui nous plait, en prenant des risques, en tentant des choses ! On est tous différents au sein du groupe en thème d’affinité musicale, ça va du hardcore/ métal, en passant par la pop ou le hip hop… Donc si on devait mettre tout ça ensemble, ça risquerait de faire quelque chose de trop disparate… Alors, on ne se pose pas de questions, on a un bon riff, et on cherche autour ce qui peut être le meilleur ! Il n'y a pas de règles précises, on aime se renouveler, on aime essayer et après on fait le tri… A la base, on avait quasiment 20 morceaux de composés pour le nouvel album, et tu vois, on en a gardé 13 pour l’album, et un en plus, pour les différentes compilations… Les autres sont tout simplement partis à la poubelle, car ils ne nous convenaient pas, et surtout, ne s'intégraient pas à la tracklist de l’album, mais aussi à nos goûts ! On préfère composer beaucoup et choisir ensuite les meilleurs, plutôt que de se focaliser sur 12 titres, et tenter de les améliorer au fur et à mesure, sans être sûrs de parvenir à un résultat satisfaisant !
Depuis quelques années la renommée d’Headcharger monte en flèche. Que pensez-vous apporter de nouveau sur la scène rock/metal ?
Romain : C’est vrai que c’est assez cool, on a une bonne marge de progression et de reconnaissance. On nous suit de plus en plus, et on touche encore plus de personnes, c’est vraiment grisant, et ça nous permet de rester très motivés ! Je ne sais pas ce que l’on peut apporter de plus… c’est assez dur de répondre à ça ! Ce que je peux te dire c'est que l’on fait notre musique avec sincérité, que l’on n’essaye pas de suivre les modes ou les grandes tendances, même si bien sûr, on pratique une musique actuelle, et donc que l’on peut rapprocher de celle de certains groupes. Après, si influences il y a, elles seraient plutôt anglo-saxonnes (américaines ou anglaises), donc on apporte quelque chose de différent dans la scène française… On a un son un peu différent de la scène metal en général, on veut un gros son, mais pas un gros son froid, comme beaucoup de productions metal, il faut que ça se rapproche le plus de notre sonorité en live ! La grosse différence serait peut-être notre approche de comment doit sonner le groupe, en live et sur album !
Faites-vous déjà des adeptes à l’étranger ? Et pensez-vous à vous produire hors de France ?
Romain : Ça commence doucement à prendre à l’étranger, on a déjà des fans dans les pays frontaliers de la France, et quelques-uns aussi répartis dans le monde. Mais bon, on a aussi déjà joué en dehors de notre pays, c'est-à-dire en Belgique, en Suisse, au Luxembourg…. On a donc déjà un peu avancé dans ces pays là ! Après, de par notre musique, on s’adresse aussi au public anglo-saxon, car on chante en anglais et on pratique un style de musique plutôt connu dans ces pays ! Alors oui, on essaye un max de s’exporter à l’étranger. Et ça commence à payer : on a un tourneur pour la Belgique (Intersection Booking) et un pour la Suisse (Sweet Life Booking), donc ça sera plus facile à l’avenir de se produire dans ces pays… et ça nous rapproche aussi de l’Allemagne, des Pays Bas… qui o
nt de bonnes scènes rock/metal ! Petit à petit on grignote du terrain sur l’Europe, et on espère aller encore plus loin et toucher l’Amérique du Nord, ça serait excellent !!!
Mettons que je n’aie jamais écouté Headcharger, tu me dirais quoi pour me donner envie de m’y mettre ?
Romain : Alors il ne faut pas avoir peur du groupe, juste parce que l’on fait du metal. Nous, ce que l’on aime c’est faire bouger les gens, et tout ça, sans violence !!! Il faut que ça remue, et notre zic’ est faite pour danser, swinguer : pas trop brutale, mais puissante et énergique ! Tu vois, ce week-end on faisait notre release party d’album, chez nous à Caen, et un certain nombre de personnes (en particulier des filles, venues avec leurs mecs) m’ont dit à la fin du show, qu’elles avaient trouvé ça cool, malgré le fait qu’elles n’écoutent pas du tout de metal… Je pense que l’on a réussi à trouver un juste milieu entre puissance et mélodie, permettant à chacun de s’y retrouver. On avait un petit slogan sur l’album d’avant : « la rage du hardcore, la précision du metal, et le swing du rock’n roll », et bien je pense que ça nous caractérise plutôt bien. On fait danser les gens… énergiquement et dans la bonne humeur !!!
Sebastien : Ferme les yeux. Tu es sur la route 66 dans une vieille Torino. Il fait super chaud, du coup tu ouvres un peu ta fenêtre. Il ne te manque qu'une chose : un peu de Zic'. Et bien je pense que ce serait les conditions idéales pour te mettre « the End Starts Here » dans les oreilles. Sinon j'ai essayé sur l'A13 par temps de neige et bien ça marche aussi.
Y a-t-il une date de la tournée que tu attends plus particulièrement ?
Romain : Non, pas particulièrement, chaque date est autant attendue qu’une autre. On se fera plaisir sur chacune d’entres elles, car ce que l’on aime avant tout, c’est être sur scène, à faire la musique que l’on aime. C’est toujours du plaisir, on rencontre pleins de gens cool, pleins de groupes avec qui ça se passe très bien, on fait la fête, on déconne…
Sebastien : Nous allons là où les conditions sont bonnes pour partager notre musique avec les gens. C'est exactement ce que dit Rom, nous sommes toujours heureux de jouer en live et les gens qui nous ont vus sur scène pourraient te le confirmer.
Je peux moi-même le confirmer ! Maintenant quel groupe emmènerais-tu en tournée avec Headcharger si tu avais le choix ?
Romain : Je ne sais pas… Metallica peut-être, c’est un petit groupe sympa, tu connais peut-être !!! Là, tu me poses une colle, car entre les groupes français et les groupes étrangers que l’on aime et avec qui on aimerait jouer, ça ferait une sacrée tournée !!!
Où te vois-tu dans 10 ans ?
Romain : Vieux, chauve, marié, deux enfants…! Je ne sais pas trop à vrai dire, j’espère pouvoir faire toujours de la musique à ce rythme là, avec le même groupe, avec les même potes (ça fait quand même bientôt 20 ans que l’on se connaît, donc là, c’est bon, je suis à peu près sûr de mon coup!!!). Je n’espère pas devenir un gros con qui reniera son passé de metalleux, ou en train de se morfondre derrière un bureau… Trop dur, je vis plutôt au jour le jour, et je ne me pose pas trop de questions, enfin j’essaye du moins ! J’aime ce que je fais, donc pour le moment ça me suffit.
Un petit mot pour conclure ?
Romain : Avant tout, merci à toi pour ton soutien, ce fut un plaisir de répondre à tes questions. Et je te donne rendez-vous (ainsi qu’à tous les lecteurs) le 8 avril à la Barakason pour le Metalorgie Fest, ça va être une soirée énorme, avec entre autre Kylesa, ça va tuer !!!
Sebastien : Merci à toi et à tous. Toutes nos infos sont mises à jour régulièrement sur notre Myspace : www.myspace.com/headcharger. N’hésitez pas à y faire un tour. A bientôt sur la route.
Mettons que je n’aie jamais écouté Headcharger, tu me dirais quoi pour me donner envie de m’y mettre ?
Romain : Alors il ne faut pas avoir peur du groupe, juste parce que l’on fait du metal. Nous, ce que l’on aime c’est faire bouger les gens, et tout ça, sans violence !!! Il faut que ça remue, et notre zic’ est faite pour danser, swinguer : pas trop brutale, mais puissante et énergique ! Tu vois, ce week-end on faisait notre release party d’album, chez nous à Caen, et un certain nombre de personnes (en particulier des filles, venues avec leurs mecs) m’ont dit à la fin du show, qu’elles avaient trouvé ça cool, malgré le fait qu’elles n’écoutent pas du tout de metal… Je pense que l’on a réussi à trouver un juste milieu entre puissance et mélodie, permettant à chacun de s’y retrouver. On avait un petit slogan sur l’album d’avant : « la rage du hardcore, la précision du metal, et le swing du rock’n roll », et bien je pense que ça nous caractérise plutôt bien. On fait danser les gens… énergiquement et dans la bonne humeur !!!
Sebastien : Ferme les yeux. Tu es sur la route 66 dans une vieille Torino. Il fait super chaud, du coup tu ouvres un peu ta fenêtre. Il ne te manque qu'une chose : un peu de Zic'. Et bien je pense que ce serait les conditions idéales pour te mettre « the End Starts Here » dans les oreilles. Sinon j'ai essayé sur l'A13 par temps de neige et bien ça marche aussi.
Y a-t-il une date de la tournée que tu attends plus particulièrement ?
Romain : Non, pas particulièrement, chaque date est autant attendue qu’une autre. On se fera plaisir sur chacune d’entres elles, car ce que l’on aime avant tout, c’est être sur scène, à faire la musique que l’on aime. C’est toujours du plaisir, on rencontre pleins de gens cool, pleins de groupes avec qui ça se passe très bien, on fait la fête, on déconne…
Sebastien : Nous allons là où les conditions sont bonnes pour partager notre musique avec les gens. C'est exactement ce que dit Rom, nous sommes toujours heureux de jouer en live et les gens qui nous ont vus sur scène pourraient te le confirmer.
Je peux moi-même le confirmer ! Maintenant quel groupe emmènerais-tu en tournée avec Headcharger si tu avais le choix ?
Romain : Je ne sais pas… Metallica peut-être, c’est un petit groupe sympa, tu connais peut-être !!! Là, tu me poses une colle, car entre les groupes français et les groupes étrangers que l’on aime et avec qui on aimerait jouer, ça ferait une sacrée tournée !!!
Où te vois-tu dans 10 ans ?
Romain : Vieux, chauve, marié, deux enfants…! Je ne sais pas trop à vrai dire, j’espère pouvoir faire toujours de la musique à ce rythme là, avec le même groupe, avec les même potes (ça fait quand même bientôt 20 ans que l’on se connaît, donc là, c’est bon, je suis à peu près sûr de mon coup!!!). Je n’espère pas devenir un gros con qui reniera son passé de metalleux, ou en train de se morfondre derrière un bureau… Trop dur, je vis plutôt au jour le jour, et je ne me pose pas trop de questions, enfin j’essaye du moins ! J’aime ce que je fais, donc pour le moment ça me suffit.
Un petit mot pour conclure ?
Romain : Avant tout, merci à toi pour ton soutien, ce fut un plaisir de répondre à tes questions. Et je te donne rendez-vous (ainsi qu’à tous les lecteurs) le 8 avril à la Barakason pour le Metalorgie Fest, ça va être une soirée énorme, avec entre autre Kylesa, ça va tuer !!!
Sebastien : Merci à toi et à tous. Toutes nos infos sont mises à jour régulièrement sur notre Myspace : www.myspace.com/headcharger. N’hésitez pas à y faire un tour. A bientôt sur la route.
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interview réalisée par Tiffany
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