Bonjour les garçons. Je vous propose de commencer par une petite introduction du groupe.
Lucas : On sappelle Music Is Not Fun. On fait de la musique Pop dans le sens « populaire » ; on fait de la musique pour plein de gens. Notre premier album sappelle British Rendez-Vous, il est sorti le 28 septembre et il sagit de douze chansons qui parlent de lAngleterre, un peu comme des cartes postales. On fait un son brit-pop, avec une pointe de burlesque.
Parlons justement de cette influence anglaise. Vous êtes certes de la génération Oasis et Blur, mais, quun groupe fasse une telle déclaration damour à lAngleterre est quelque chose qui me laisse perplexe, puisque de toute évidence, vous êtes 100 % Français.
Guillaume : Lucas parlait de cartes postales, et cest un peu ça, une sorte de reportage sur lAngleterre
Lucas : Si on a voulu parler de ce pays, cest quon est tous tombés amoureux de lAngleterre, à un moment donné ; dabord par la musique je pense quon a tous pleuré, un jour, en écoutant les Beatles et ensuite par le pays en lui-même. Quand tu es jeune, tu pars avec lécole en Angleterre, tu embrasses une fille pour la première fois, puis tu y retournes et ça va plus loin (rires). Tu es dans un pub et tu te retrouves en plein milieu dune baston. Bref, cest la vie là-bas qui nous a charmés.
Guillaume : Il y a aussi une conception de la musique qui est très différente. Ce nest pas comme en France, où les gens écoutent Sardou dans leur salon ! En Angleterre, tu as de la musique partout, jusque dans les kiosques où ils diffusent les Beatles en boucle.
Lucas : Pour nous, parler de ce pays pour notre premier album, cétait quelque chose de logique, puisque cest LE pays de la musique.
Guillaume : Dautant plus que lon chante en anglais. Pas parce quon fait de la Pop. Juste parce quon parle de lAngleterre.
Cest pour cette raison que la musique nest pas un simple divertissement ?
Lucas : Exactement. La musique nest pas à prendre à la légère. Cest à la fois un amusement mais aussi quelque chose de très sérieux en A
Lucas : On sappelle Music Is Not Fun. On fait de la musique Pop dans le sens « populaire » ; on fait de la musique pour plein de gens. Notre premier album sappelle British Rendez-Vous, il est sorti le 28 septembre et il sagit de douze chansons qui parlent de lAngleterre, un peu comme des cartes postales. On fait un son brit-pop, avec une pointe de burlesque.
Parlons justement de cette influence anglaise. Vous êtes certes de la génération Oasis et Blur, mais, quun groupe fasse une telle déclaration damour à lAngleterre est quelque chose qui me laisse perplexe, puisque de toute évidence, vous êtes 100 % Français.
Guillaume : Lucas parlait de cartes postales, et cest un peu ça, une sorte de reportage sur lAngleterre
Lucas : Si on a voulu parler de ce pays, cest quon est tous tombés amoureux de lAngleterre, à un moment donné ; dabord par la musique je pense quon a tous pleuré, un jour, en écoutant les Beatles et ensuite par le pays en lui-même. Quand tu es jeune, tu pars avec lécole en Angleterre, tu embrasses une fille pour la première fois, puis tu y retournes et ça va plus loin (rires). Tu es dans un pub et tu te retrouves en plein milieu dune baston. Bref, cest la vie là-bas qui nous a charmés.
Guillaume : Il y a aussi une conception de la musique qui est très différente. Ce nest pas comme en France, où les gens écoutent Sardou dans leur salon ! En Angleterre, tu as de la musique partout, jusque dans les kiosques où ils diffusent les Beatles en boucle.
Lucas : Pour nous, parler de ce pays pour notre premier album, cétait quelque chose de logique, puisque cest LE pays de la musique.
Guillaume : Dautant plus que lon chante en anglais. Pas parce quon fait de la Pop. Juste parce quon parle de lAngleterre.
Cest pour cette raison que la musique nest pas un simple divertissement ?
Lucas : Exactement. La musique nest pas à prendre à la légère. Cest à la fois un amusement mais aussi quelque chose de très sérieux en A
ngleterre, donc.
Si la musique ne doit pas être prise à la légère, pourquoi avoir cette touche totalement décalée dans vos visuels ?
Lucas : Nos visuels sont très proches de nos personnalités. Nous ne sommes pas des personnes qui se prennent au sérieux. Alors, on ne voulait pas quelque chose de prétentieux.
Julien : Je vais répondre à cette en question par lintermédiaire dun autre groupe. Lorsque Blur sort la consécration de la brit-pop, The Great Escape, leur visuel avec leurs costumes est totalement décalé !
Oui, bien sur, mais au-delà de ce simple décalage, il y a cette apparence enfantine, qui est contradictoire avec les propos que vous tenez quant à la musique. Quand on regarde les photos, on se voit dans une chambre de gosse avec des nounours et des gros ballons.
Lucas : Dans ce cas, ne regarde pas trop la pochette de Sliimy, tu risque de défaillir (rires). Encore une fois, on fait de la musique populaire ; on nest pas des enfants, mais bien des adultes, et quand bien même la musique doit être prise avec sérieux, cela reste quand même quelque chose de cool, qui fait du bien aux gens et nous, on la pratique de manière heureuse.
Jai remarqué que vous étiez très présents sur le net : site officiel, Myspace, Facebook, web TV, etc. Est-ce que pour un jeune groupe comme vous, qui sort tout juste son premier album, cest une solution, cette visibilité, plus que la mise en avant faite par les professionnels qui vous entourent ?
Lucas : On a toujours travaillé avec internet. Il y a trois ans, lorsque lon commençait, cest grâce au net que lon a pu faire connaitre notre démo et enchainer avec une tournée de 150 dates, en France comme en Angleterre. Cest grâce aux plateformes sociales sur internet que lon a toujours pu ramener du monde en concert, notamment en Province.
Guillaume : Pour nous, le 2.0 nest pas quelque chose de péjoratif. Cest, certes, très important de sortir un album de façon traditionnelle, par le biais de lindustrie du disque une distribution classique donne de la crédibilité. On passe ainsi de « jeune groupe » ou «
Si la musique ne doit pas être prise à la légère, pourquoi avoir cette touche totalement décalée dans vos visuels ?
Lucas : Nos visuels sont très proches de nos personnalités. Nous ne sommes pas des personnes qui se prennent au sérieux. Alors, on ne voulait pas quelque chose de prétentieux.
Julien : Je vais répondre à cette en question par lintermédiaire dun autre groupe. Lorsque Blur sort la consécration de la brit-pop, The Great Escape, leur visuel avec leurs costumes est totalement décalé !
Oui, bien sur, mais au-delà de ce simple décalage, il y a cette apparence enfantine, qui est contradictoire avec les propos que vous tenez quant à la musique. Quand on regarde les photos, on se voit dans une chambre de gosse avec des nounours et des gros ballons.
Lucas : Dans ce cas, ne regarde pas trop la pochette de Sliimy, tu risque de défaillir (rires). Encore une fois, on fait de la musique populaire ; on nest pas des enfants, mais bien des adultes, et quand bien même la musique doit être prise avec sérieux, cela reste quand même quelque chose de cool, qui fait du bien aux gens et nous, on la pratique de manière heureuse.
Jai remarqué que vous étiez très présents sur le net : site officiel, Myspace, Facebook, web TV, etc. Est-ce que pour un jeune groupe comme vous, qui sort tout juste son premier album, cest une solution, cette visibilité, plus que la mise en avant faite par les professionnels qui vous entourent ?
Lucas : On a toujours travaillé avec internet. Il y a trois ans, lorsque lon commençait, cest grâce au net que lon a pu faire connaitre notre démo et enchainer avec une tournée de 150 dates, en France comme en Angleterre. Cest grâce aux plateformes sociales sur internet que lon a toujours pu ramener du monde en concert, notamment en Province.
Guillaume : Pour nous, le 2.0 nest pas quelque chose de péjoratif. Cest, certes, très important de sortir un album de façon traditionnelle, par le biais de lindustrie du disque une distribution classique donne de la crédibilité. On passe ainsi de « jeune groupe » ou «
groupe en développement » à « groupe avec un pied dans la mare », ce qui est très important pour nous. Après, il y a plein de choses que lon ne peut pas mettre sur un disque : des vidéos, des photos, dautres chansons cut, qui nous poussent à utiliser dautres moyens de diffusion.
Julien : British Rendez-Vous nest quun instant « T » dans la vie du groupe, linstant du 28 septembre. Mais pour suivre lévolution au quotidien, il faut utiliser dautres techniques que nous propose, notamment, internet.
Guillaume : Cest une façon de fidéliser le public, en quelque sorte. Autrement que par lintermédiaire de lalbum. Ce que nous, on aurait aimé connaitre avec les groupes dont on était fans. Il y a cette interactivité qui fait que le public nest jamais passif.
En parlant dactivité et de passivité, vous êtes allés à Rock En Seine cette année ? Ca vous a fait quoi dapprendre la séparation dOasis ?
Lucas : En fait, on avait croisé Liam Gallagher avant le festival, lors dun concert au Zénith. On sest croisés dans la rue et on a pris des pots.
Sérieusement ?
Lucas : Ouais, carrément. Et il était tellement ivre, bref, ça se voyait que cétait la fin. Ca na donc pas été une grande surprise. Mais on aura vu leur dernier concert en tout cas ! Et cétait très bien.
Et ils connaissent votre groupe ?
Lucas : Du coup, oui. Mais pour les premières parties, je crois que cest mort les mecs (rires).
Et que faisiez-vous en 1997 ?
Julien : Je regardais mes poils pousser.
Lucas : Jétais en train de muer, je pense !
Et pour finir, pourquoi les chaussures ?!
Valentin : Parce que cest toute la vie, les chaussures.
Julien : Quand tu as des mauvaises chaussures sous la pluie, tes dans la merde aussi.
Guillaume : Les chaussures, ça représente qui tu es ! Cest comme les coupes de cheveux !
Cest ironique, ça ?!
Guillaume : Du tout !
Julien : British Rendez-Vous nest quun instant « T » dans la vie du groupe, linstant du 28 septembre. Mais pour suivre lévolution au quotidien, il faut utiliser dautres techniques que nous propose, notamment, internet.
Guillaume : Cest une façon de fidéliser le public, en quelque sorte. Autrement que par lintermédiaire de lalbum. Ce que nous, on aurait aimé connaitre avec les groupes dont on était fans. Il y a cette interactivité qui fait que le public nest jamais passif.
En parlant dactivité et de passivité, vous êtes allés à Rock En Seine cette année ? Ca vous a fait quoi dapprendre la séparation dOasis ?
Lucas : En fait, on avait croisé Liam Gallagher avant le festival, lors dun concert au Zénith. On sest croisés dans la rue et on a pris des pots.
Sérieusement ?
Lucas : Ouais, carrément. Et il était tellement ivre, bref, ça se voyait que cétait la fin. Ca na donc pas été une grande surprise. Mais on aura vu leur dernier concert en tout cas ! Et cétait très bien.
Et ils connaissent votre groupe ?
Lucas : Du coup, oui. Mais pour les premières parties, je crois que cest mort les mecs (rires).
Et que faisiez-vous en 1997 ?
Julien : Je regardais mes poils pousser.
Lucas : Jétais en train de muer, je pense !
Et pour finir, pourquoi les chaussures ?!
Valentin : Parce que cest toute la vie, les chaussures.
Julien : Quand tu as des mauvaises chaussures sous la pluie, tes dans la merde aussi.
Guillaume : Les chaussures, ça représente qui tu es ! Cest comme les coupes de cheveux !
Cest ironique, ça ?!
Guillaume : Du tout !
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interview réalisée par Elisa
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