the Quinta-feira 05 Novembro 2009, Glazart - Paris

Soma

Dans le cadre des concerts "outrageusement publics" organisés par Radio Néo (concerts gratuits), c'est au Glazart que l'on avait rendez-vous pour accueillir SOMA, Depotax, Kiemsa et Aqme. Reprenons dans l'ordre.

SOMA, formation vieille d'une décennie, sort enfin un premier album, Jewel and Orchestra, le 18 janvier. En attendant, et pour patienter, un premier EP éponyme est dans les bacs ; l'occasion, pour le groupe, de présenter ses nouveaux et futurs morceaux au public parisien.
Tout de chic vêtus, les membres de SOMA ne font pas dans la dentelle, mais plutôt dans le costume. Et ça leur va parfaitement. Tout comme la scène où ils sont définitivement très à l'aise. Avec un premier EP très polissé, l'on se rend vite compte que c'est toujours un rock un peu sale que le groupe envoie en live. Et ça nous rassure un peu ! C'est aux "jeunes formations" de montrer que la France peut aussi faire dans le crade et le politiquement incorrect. Et à ce jeu-là, les SOMA s'en tirent assez bien.
Le concert aura permis aux personnes présentes de découvrir de futurs titres, tout comme de réécouter ceux présents sur l'EP, avec un "Get Down" toujours aussi efficace - voire plus en live qu'en clip. On attend donc la sortie de leur premier album pour confirmer tout ça, et ce, lors d'un prochain passage à Paris.

La suite se fait avec Depotax. Un groupe agissant dans un screamo neurasthénique très bien illustré par leur EP sorti cet été, Wide Open Empty. On reste scotché devant leur costumes de scènes et les ambiances créées durant le live. Assez hors des sentiers battus pour Spirit of Rock, il était cependant nécessaire d'écrire quelques lignes à leur sujet. Pour plus d'informations, rendez-vous sur leur site officiel - où l'on ne peut rentrer qu'après avoir résolu l'énigme de l'intro. Bonne chance !

Kiemsa

On enchaîne avec les Kiemsa - dont nous avions fait l'interview il y a quelques semaines. L'occasion de voir ce que donnait leur dernier album, Délices, en live. Comme pour les autres groupes, le timing est serré, et il faut aller au plus vite. Pas de chichi, on retrouve nos comparses, eux aussi en costume, qui défendent merveilleusement leur dernier opus. L'on retrouvera les très bons titres "Rien fait de mal" ou "Vice Vegas", mais aussi les incontournables "Orange Duck" et "Mass Media". L'ambiance se voit de plus en plus survoltée dans la petite salle du Glazart et les Kiemsa savent définitivement comment capter le public et le faire jumper allègrement. A ce sujet, en matière de jump, Martin (chant) s'y connait tellement bien qu'il sera à deux doigts de s'écraser la tête contre le plafond de la salle. Mais, pas de fracture ouverte ce soir, et ça nous rassure ; on pourra encore les voir le 16 décembre à la Maroquinerie (par exemple !).

AqME

Dernier groupe à jouer ce soir, les Aqme, avec une première date d'échauffement à Paris, avant une tournée plus vaste, et défendant, eux aussi, leur dernier opus : En l'honneur de Jupiter. Commes les groupes avant eux, ils vont pour se faire présenter quelques titres comme "Guillotine", "Blasphème" ou encore "Stadium Complex", sans oublier d'anciens titres ("Ténèbres" ou "Uniformes"). C'est aussi l'occasion de présenter au public le nouveau gratteux du groupe, Julien, remplaçant désormais Benjamin. Et qui s'en sort avec les honneurs (ah ah), soit dit en passant. Le public est très réactif et dynamique - mais est-ce dû au charisme de la douce Charlotte ?!
L'on notera avec un sourire tristement ironique les quelques allusions de Thomas quant à la crise du disque, très présente pour les Aqme, semblerait-il. Mais elles ne terniront que quelques instants la bonne humeur régnant au Glazart ce soir-là. En même temps, le concert était gratuit ; peu de chances de trouver des râleurs.

En conclusion, l'on remerciera tout d'abord Radio Néo pour cette nouvelle initiative, ainsi que les groupes présents qui auront su nous réchauffer par cette froide soirée de novembre, accompagnés d'albums et d'EP qui méritent qu'on y prête une (voire deux) oreilles. Et, comme dirait l'autre, "Fuck you very much".