Exsonvaldes
Après un sacré coup de cœur pour leur dernier album acoustique, There’s No Place Like Homes, les Exsonvaldes jouaient sur la scène de La Boule Noire en compagnie des Belges de Mintzkov, pour un concert acoustique/électrique qui nous réchauffa largement en cette morne soirée de février.Après une première prestation de LaFille, à laquelle nous n’aurons malheureusement pu assister, c’est aux alentours de 20h30 que les Exsonvaldes monteront sur scène après un noir prolongé qui, faisant place à la lumière, montrera un public compacte déplacé ce soir. Et, passée leur heure de set, on comprendra pourquoi : Exsonvaldes en acoustique, ça en jette ! Basée essentiellement sur leur dernier opus, donc, leur prestation sera rondement menée avec des titres super efficaces comme le single « Lali », « Sunlight », « I know », « Everything I See », ou, bien sur, leur reprise très old school de « Take On Me ».
On notera également la participation de la délicieuse Emma sur les chansons « Lali » et « Folk Song », ainsi qu’une belle performance au niveau des chœurs, atteignant cette perfection vocale que les Beatles jalouseraient s’ils étaient encore parmi nous !
Que de compliments, me direz-vous, mais, hormis un léger problème de son de temps à autre, il est vrai qu’il n’y aura pas grand-chose à redire de ce concert. Avec un public de bonne humeur et participant vivement à la demande (ou non) du groupe, et un très bon travail de lights, ce concert à domicile prouvera bien que, s’il est bon d’être chez soi, il l’est aussi d’être à La Boule Noire ce 04 février. Et c’est sans surprise qu’on lira sur les lèvres de Simon (chant/guitare), alors que les derniers riffs sonneront, un « c’est énorme » qu’on ne contestera pas.
Mintzkov
Difficile alors pour les Mintzkov de prendre la relève. D’autant que le public se sera déplacé principalement pour les Exsonvaldes. C’est donc devant une salle moins remplie que le groupe défendra son dernier opus, 360° ; agissant dans un rock très enivrant – à la limite du progressif – dont la valeur ajoutée sera cette touche so belgian, l’on sera malgré tout obligé de pointer du doigt une communication presque absente entre le groupe et son public. Ce qui est plutôt dommage, puisque musicalement, les Mintzkov dépotent du pangolin joyeusement et que leur jeu scénique est carrément psychédélique ; le leader est totalement transporté (habité ?) par la musique et se démène comme un petit diable sur scène.On notera cependant cette unique mise en avant du chant/guitare, puisque le reste du groupe sera plus timide et finalement, n’officiant pas assez dans le « rock’n’roll hell yeah ». Détails, détails, mais la différence se remarquera sur scène et, forcément, jouera quant au retour du public, plus discret.
Malgré tout, ne jetons pas la pierre et les Mintzkov feront un set sympathique, qui conviendra à tout fan de rock. Un peu plus d’entrain, et le tour sera joué ! Quant aux Exsonvaldes, eh bien, l’on attend patiemment leur prochain album électrique pour s’assurer qu’il ne s’agissait pas d’un coup de chance, mais d’un réel talent made in France dont on pourra se vanter par delà les frontières (et l’infini !).
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