Lors de notre dernière rencontre, nous avions longuement parlé de votre premier album Music For A While (lien en bas de page). Cette fois, cest à loccasion de votre tournée que nous nous retrouvons, tournée durant laquelle vous vous arrêtez aux Primeurs de Massy. Quelles sont vos réactions suite à cette sélection ?
Ambroise : On est très contents. Comme tu las dit, nous sommes en pleine tournée et de sarrêter aux Primeurs de Massy, cest un réel plaisir, dautant plus que cest une très belle salle.
Vous abordez ce concert particulier, puisque le public est largement composé de professionnels, dune manière particulière ? Peut-être de façon plus tendue
Jérémie : En fait, on laborde comme tous nos autres concerts.
Ambroise : Ce nest pas forcément plus difficile de jouer devant des professionnels. Il arrive quun public puisse être très mou ou très distant, ce qui est beaucoup plus compliqué pour nous. Et puis, nous avons déjà joué devant des personnes du milieu, donc, a pu « shabituer ». Disons quen général, il ny a pas vraiment de règles. Comme on ne peut pas anticiper la réaction du public, on fait en sorte de donner le meilleur de nous, quoi quil arrive.
Christophe : On apprend de concert en concert, au final. Comme cest notre première vraie tournée
Justement, comment se passe-t-elle ?
Tous : Très très bien.
Ambroise : A lexception dhier soir, puisque je suis tombé malade (sourire). Mais, lorsque lon est en plein forme, ça se passe très bien. Cest un rêve qui se réalise, pour nous, même si cest fatiguant, puisque nous faisons beaucoup de route, et que nous jouons sur 4 ou 5 dates par semaine. La période doctobre-novembre a été très intense.
Quelles sont les réactions du public, en général, sur cette tournée ?
Ambroise : Cest très variable, mais je pense que le public est toujours un peu surpris ; il ne sattend pas forcément à ce que ce soit aussi rock et aussi libre ; on improvise beaucoup et on défend certains morceaux de façon plus rocknroll. On tente dajouter certaines couleurs au l
Ambroise : On est très contents. Comme tu las dit, nous sommes en pleine tournée et de sarrêter aux Primeurs de Massy, cest un réel plaisir, dautant plus que cest une très belle salle.
Vous abordez ce concert particulier, puisque le public est largement composé de professionnels, dune manière particulière ? Peut-être de façon plus tendue
Jérémie : En fait, on laborde comme tous nos autres concerts.
Ambroise : Ce nest pas forcément plus difficile de jouer devant des professionnels. Il arrive quun public puisse être très mou ou très distant, ce qui est beaucoup plus compliqué pour nous. Et puis, nous avons déjà joué devant des personnes du milieu, donc, a pu « shabituer ». Disons quen général, il ny a pas vraiment de règles. Comme on ne peut pas anticiper la réaction du public, on fait en sorte de donner le meilleur de nous, quoi quil arrive.
Christophe : On apprend de concert en concert, au final. Comme cest notre première vraie tournée
Justement, comment se passe-t-elle ?
Tous : Très très bien.
Ambroise : A lexception dhier soir, puisque je suis tombé malade (sourire). Mais, lorsque lon est en plein forme, ça se passe très bien. Cest un rêve qui se réalise, pour nous, même si cest fatiguant, puisque nous faisons beaucoup de route, et que nous jouons sur 4 ou 5 dates par semaine. La période doctobre-novembre a été très intense.
Quelles sont les réactions du public, en général, sur cette tournée ?
Ambroise : Cest très variable, mais je pense que le public est toujours un peu surpris ; il ne sattend pas forcément à ce que ce soit aussi rock et aussi libre ; on improvise beaucoup et on défend certains morceaux de façon plus rocknroll. On tente dajouter certaines couleurs au l
ive que lon ne trouve pas sur Music for a While.
Christophe : Sur lalbum, tout est très condensé, tandis quen live, on prend plus notre temps.
De quelle façon sont revisitées ces chansons ? Par lajout dinstruments ?
Ambroise : Non, on reste tous les trois, plus Mathias qui nous accompagne à la batterie. On essaye dimproviser, de se donner quelques libertés, de changer certains introductions. Il y aussi quelques chansons qui sont réinterprétées.
Christophe : On essaye aussi de plus travailler sur les ambiances, contrairement à lalbum qui nen garde quune seule, au final.
Ambroise : On est très éloigné de ce qui avait été fait dans les jardins de Paris, par exemple, où tout était acoustique. Et même sil existe toujours les harmonies vocales, rien que par la présence de la batterie, lon gagne en dynamisme.
Justement, cette expérience des jardins qui a été beaucoup reprise, ensuite vous est venue comment ?
Ambroise : Cela faisait longtemps que lon voulait faire des concerts dans des endroits un peu atypiques ; dans la mesure où notre album venait juste de sortir et que lon navait pas forcément de dates encore (hormis celle de Paris), cela nous a permis de jouer, et de promouvoir cet album en live. Cétait aussi un bon échauffement ! Mais jai toujours eu envie de jouer dans des endroits improbables, comme des églises par exemple : lon ressent un concert de façon totalement différente en fonction du lieu. De même que de jouer avec orchestre : cétait vraiment bien !
Comment sest passé ce concert, précisément ?
Ambroise : Ce qui était super, cest que tous les musiciens étaient des amis, ou des amis damis. Ils nétaient pas là en raison dun cachet attrayant, ce qui fait quil y avait vraiment une énergie incroyable où chacun donnait le meilleur de lui-même. Cétait la première fois que, personnellement, je faisais une chose pareille, et cétait vraiment incroyable.
Jaimerais également revenir sur cette date parisienne de La Boule Noire. Quel effet cela fait, pour un si jeune groupe, de faire sold-out dès sa première date à la c
Christophe : Sur lalbum, tout est très condensé, tandis quen live, on prend plus notre temps.
De quelle façon sont revisitées ces chansons ? Par lajout dinstruments ?
Ambroise : Non, on reste tous les trois, plus Mathias qui nous accompagne à la batterie. On essaye dimproviser, de se donner quelques libertés, de changer certains introductions. Il y aussi quelques chansons qui sont réinterprétées.
Christophe : On essaye aussi de plus travailler sur les ambiances, contrairement à lalbum qui nen garde quune seule, au final.
Ambroise : On est très éloigné de ce qui avait été fait dans les jardins de Paris, par exemple, où tout était acoustique. Et même sil existe toujours les harmonies vocales, rien que par la présence de la batterie, lon gagne en dynamisme.
Justement, cette expérience des jardins qui a été beaucoup reprise, ensuite vous est venue comment ?
Ambroise : Cela faisait longtemps que lon voulait faire des concerts dans des endroits un peu atypiques ; dans la mesure où notre album venait juste de sortir et que lon navait pas forcément de dates encore (hormis celle de Paris), cela nous a permis de jouer, et de promouvoir cet album en live. Cétait aussi un bon échauffement ! Mais jai toujours eu envie de jouer dans des endroits improbables, comme des églises par exemple : lon ressent un concert de façon totalement différente en fonction du lieu. De même que de jouer avec orchestre : cétait vraiment bien !
Comment sest passé ce concert, précisément ?
Ambroise : Ce qui était super, cest que tous les musiciens étaient des amis, ou des amis damis. Ils nétaient pas là en raison dun cachet attrayant, ce qui fait quil y avait vraiment une énergie incroyable où chacun donnait le meilleur de lui-même. Cétait la première fois que, personnellement, je faisais une chose pareille, et cétait vraiment incroyable.
Jaimerais également revenir sur cette date parisienne de La Boule Noire. Quel effet cela fait, pour un si jeune groupe, de faire sold-out dès sa première date à la c
apitale ?
Ambroise : Au début, on était très stressés, dautant plus que la date a mis du temps à se remplir. Mais, avec le temps, cest leffet inverse qui se produit ; on est plus anxieux de jouer en province, plutôt quà Paris. Enfin, même si lon garde la boule au ventre pour la date de janvier à La Cigale. On est toujours un peu effrayés que la salle ne se remplisse pas. Mais, cest vrai que cest un réel stress de jouer en province, car nous faisons beaucoup de dates, et de remplir les salles en permanence devient beaucoup moins évident.
Toujours aussi incertain, même après ce succès incontestable ?
Ambroise : Oui, toujours. Et, il vaut mieux rester comme ça, je pense. Dautant plus que nous navons ni la télévision, ni la radio ; de ce fait, lon passe un peu à côté de ce battage médiatique et je crois que lon se rend moins compte de limpact que peut avoir Revolver.
Est-ce que lexpérience « pop de chambre » teintée de Beatles sera renouvelée sur le prochain album, ou vous comptez vous diriger vers dautres ambiances ?
Ambroise : A lépoque de Music for a While, nous navions jamais joué avec un batteur, et on ne jouait pratiquement jamais avec des instruments amplifiés, ou autre, doù une utilisation très fraiche de la percussion, pas forcément maîtrisée. Du coup, pour le prochain album, on veut travailler sur dautres atmosphères, avec certaines utilisations dinstruments plus poussées. Sur Music for a While, ce sont des enchainements de chansons très courtes, sans véritable fil directeur et transitions entre les titres. Pour le prochain album, on naura pas quatre ans de chansons derrière nous, et ce sera un travail plus dirigé, plus organisé. Et lexpérience live nous aura également beaucoup appris ; il sera donc le temps de se poser, de faire le bilan de ce que lon aura appris et de se mettre à lécriture dun nouvel album.
Un dernier mot ?
Ambroise : (Il tousse) Soignez-vous !
Interview réalisée dans le cadre de ShotActu par Marc-Antoine, anciennement dans léquipe Spirit of Rock : http://www.shotactu.com/index.php?page=fil-info,details&contenu=3222
Ambroise : Au début, on était très stressés, dautant plus que la date a mis du temps à se remplir. Mais, avec le temps, cest leffet inverse qui se produit ; on est plus anxieux de jouer en province, plutôt quà Paris. Enfin, même si lon garde la boule au ventre pour la date de janvier à La Cigale. On est toujours un peu effrayés que la salle ne se remplisse pas. Mais, cest vrai que cest un réel stress de jouer en province, car nous faisons beaucoup de dates, et de remplir les salles en permanence devient beaucoup moins évident.
Toujours aussi incertain, même après ce succès incontestable ?
Ambroise : Oui, toujours. Et, il vaut mieux rester comme ça, je pense. Dautant plus que nous navons ni la télévision, ni la radio ; de ce fait, lon passe un peu à côté de ce battage médiatique et je crois que lon se rend moins compte de limpact que peut avoir Revolver.
Est-ce que lexpérience « pop de chambre » teintée de Beatles sera renouvelée sur le prochain album, ou vous comptez vous diriger vers dautres ambiances ?
Ambroise : A lépoque de Music for a While, nous navions jamais joué avec un batteur, et on ne jouait pratiquement jamais avec des instruments amplifiés, ou autre, doù une utilisation très fraiche de la percussion, pas forcément maîtrisée. Du coup, pour le prochain album, on veut travailler sur dautres atmosphères, avec certaines utilisations dinstruments plus poussées. Sur Music for a While, ce sont des enchainements de chansons très courtes, sans véritable fil directeur et transitions entre les titres. Pour le prochain album, on naura pas quatre ans de chansons derrière nous, et ce sera un travail plus dirigé, plus organisé. Et lexpérience live nous aura également beaucoup appris ; il sera donc le temps de se poser, de faire le bilan de ce que lon aura appris et de se mettre à lécriture dun nouvel album.
Un dernier mot ?
Ambroise : (Il tousse) Soignez-vous !
Interview réalisée dans le cadre de ShotActu par Marc-Antoine, anciennement dans léquipe Spirit of Rock : http://www.shotactu.com/index.php?page=fil-info,details&contenu=3222
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interview réalisée par Elisa
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